miércoles, 5 de enero de 2011

Quisiera

Miré el agua para verterme, para entregarme, para sentir su caricia sobre el rostro, para lavar mi alma.
Quisiera... Hay tantos quisiera que se escapan, que se pierden como gotas de rocío en la mañana. Quisiera... Y sin embargo puedo -entre azahar, entre colores- sentir sintiendo. Es el juego de la vida, y sin embargo...
Quisiera mirar el agua para verterme.

4 comentarios:

Elisabeth.Vaury .. dijo...

Alors mon poème va te plaire Diego
avec plaisir je te l'offre
l'écriture et comme toi ma passion
les mots sont des phénix a toujours
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jamais vous n'assouvirez vos désirs
putrides et lamentables victimes

vos chaines vous emportent vers le fond
vos bouches sont recouvertes de baillons
il n'est de pires que vos tentations
A travers les siècles elles ne restent que des apparitions
la vague deferlante a tout emporté dans son dernièr élan
ne restent que de vous sur ce porte humain que de sales vêtements
tachées de larmes pourpres aux soifs inassouvies
Ames martyres allez vers le chemin pieds nus sur la chaux vive
Ames satyres comprenez qu'il ne faut pour un remord tout détruire
Ames à têtes chercheuses comme larves surgirent !
des profondeurs des nuits malfaisantes, malveillantes
ô Monsieur ô Madame soulevez le crépuscule il est temps
La lampe devient si faible quelle n'éclaire plus que les bourgeois
ô Ames lâches dans leurs mains demain vous serez à jamais froids
Gravez vos initiales sur les marches du no man's lands
lamentables Ames à toutes ages devenues vieillissantes
l'aurore est proche pour qui sait voir les mille feux d'une boreale
mais dîtes moi Ames livides qui aujourd'hui n'a peur des démasqueurs de scandales ?
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Un Baiser de France et d'Elisabeth.Vaury

Marisa dijo...

La caricia del agua purifica el "quisiera" del alma. Verterse en ella es el "quiero" fluir del murmullo de sus ríos.

Intenso y evocador, Diego.
Un abrazo.

Diego Jurado dijo...

Siempre tus poemas me producen placer, Elisabeth, siempre. Y por ello te agradezco tu ofrecimiento.
Y este, me recuerda, las flores del mal, muy de Baudelaire (¿es posible, o es una mala traducción mía, una mala interpretación?).
Un beso

Diego Jurado dijo...

Me impresiona cómo compones las imágenes con las palabras, y cómo me conmueven. es muy grato, siempre, leerte, un placer inmenso.
Gracias por tus regalos, y por estar.
Un abrazo